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Le 6 décembre prochain marquera le 25e anniversaire du massacre de 1989 à l’École Polytechnique où 14 femmes ont été brutalement assassinées uniquement parce qu’elles étaient des femmes. Une d’elles, Maryse Laganière, était une membre du SCFP qui travaillait à la Polytechnique.

La discrimination et la violence fondées sur le sexe continuent d’être répandues dans nos lieux de travail et nos collectivités, comme l’ont démontré la Fondation canadienne des femmes, l’Institut canadien de recherches sur les femmes et d’autres organisations. Le gouvernement fédéral continue quand même d’ignorer le problème.

Le SCFP exhorte le gouvernement fédéral :

  1. À mener une enquête publique nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées

Les femmes et les filles autochtones continuent d’être confrontées à des niveaux de violence extrêmes. Des organisations autochtones et leurs alliés de partout au Canada et à l’échelle internationale ont demandé une enquête publique nationale. Même les premiers ministres provinciaux et territoriaux appuient cette demande. Malgré ces pressions, le gouvernement fédéral refuse de mener une enquête publique nationale ou même de reconnaître les causes profondes.

Nous exhortons les membres du SCFP à signer la pétition lancée par le Congrès du travail du Canada (CTC) qui demande une enquête publique nationale sur cette question au congresdutravail.ca

  1. À mettre en œuvre un plan d’action national pour mettre fin à la violence faite aux femmes

Les Nations Unies ont demandé aux gouvernements de partout dans le monde de créer des plans d’action nationaux pour mettre fin à la violence faite aux femmes. Des groupes de femmes du Canada continuent d’exercer des pressions pour que des mesures soient prises. Le gouvernement fédéral nous a plutôt fait reculer, coupant le financement aux groupes de défense et aux programmes de soutien aux survivantes.

Dans le cadre des mesures prises par le SCFP pour mettre fin à la violence faite aux femmes, le SCFP a collaboré avec d’autres organisations syndicales et l’Université Western pour documenter les conséquences de la violence faite aux femmes sur les travailleuses et les travailleurs et sur le lieu de travail. Le CTC a récemment publié les résultats de sa première enquête pancanadienne sur la violence conjugale au travail. Vous pouvez prendre connaissance des résultats sur le site du SCFP.

Le SCFP est aussi membre d’une coalition d’organisations de partout au Canada qui mène une campagne sur les droits des femmes en prévision des élections fédérales de 2015. La campagne demande un débat des chefs diffusé à l’échelle nationale sur les préoccupations des femmes, le premier en plus de trente ans. Le débat se concentrerait sur trois enjeux essentiels : l’importance de mettre fin à la violence faite aux femmes, l’importance de prendre des mesures pour mettre fin à l’inégalité économique des femmes et l’importance de soutenir le leadership des femmes. Les élections fédérales de 2015 sont une occasion d’établir un dialogue national sur l’égalité des sexes. Surveillez les mises à jour au sujet de cette campagne au fur et à mesure qu’elle est développée ou communiquez avec le Service de l’égalité à egalite@scfp.ca.

La Campagne des roses du YWCA a lancé l’événement Light the Night (Éclairer la nuit) contre la violence. Grâce à Light the Night, des monuments partout au Canada ont été illuminés le 6 décembre, afin de commémorer cette date. Le SCFP a éclairé son bureau national, à Ottawa, en appui à cette campagne et de la campagne locale organisée par la Coalition d’Ottawa contre la violence faite aux femmes. Pour obtenir des renseignements supplémentaires, visitez le site Web campagnedesroses.ca.

De nombreuses personnes membres et membres du personnel du SCFP de partout au Canada travaillent chaque jour pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe et à soutenir les travailleuses et les travailleurs, ainsi que les familles touchées. Alors que le 6 décembre approche, le SCFP applaudit votre militantisme, et il se réengage à mettre fin à la violence faite aux femmes.

Nous vous prions d’accepter nos salutations solidaires.

Le président national,
Paul Moist

Le secrétaire-trésorier national,
Charles Fleury