La coalition « Trainsparence » effectue une importante opération de communication directe ce matin avec la distribution de 100 000 tracts dans les réseaux de transport en commun de la grande région de Montréal. Le document énumère 10 arguments contre le Réseau électrique métropolitain (REM), le projet de train de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).

« Nous remettons l’information directement aux passagers, c’est-à-dire à ceux que ce projet de train touche le plus. Ce projet est si problématique que la liste des opposants ne cesse de s’allonger. Il faut un moratoire en attendant une enquête publique », d’expliquer Daniel Leroux du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et porte-parole de Trainsparence.

Trainsparence, une importante coalition d’experts en transport en commun, de groupes environnementaux et de syndicalistes, plaide pour la tenue d’une commission parlementaire afin que l’ensemble du projet puisse être pleinement évalué.

« Le REM augmenterait les gaz à effet de serre et détruirait des zones protégées pour la biodiversité ainsi que de précieuses terres agricoles. De plus, le REM coûte trop cher pour un mauvais choix technologique. On pourrait avoir dix fois plus de stations et déplacer cinq fois plus de monde avec un tramway, par exemple », d’ajouter Luc Gagnon, expert en changement climatique et président d’Option transport durable.

Pour plus d’informations et pour signer la pétition déposée à l’Assemblée nationale, visitez trainsparence.ca

Communiqué de presse