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Le 26 septembre, les représentants du Canada et de l’Union européenne se réuniront à Ottawa pour annoncer la conclusion des négociations entourant l’Accord économique et commercial global (AÉCG) canado-européen et la finalisation du texte.

Mais la lutte n’est pas finie; nous pouvons encore stopper ce dangereux accord de libre-échange.

Le vendredi 26 septembre, rassemblons-nous pour lancer un message clair au gouvernement Harper.

Tandis que le gouvernement Harper et l’Union européenne ont ignoré les appels à la transparence et à la démocratie en finalisant l’accord derrière des portes closes, la lutte pour stopper l’AÉCG est loin d’être terminée.

Venez entendre des activistes du Canada et de l’Europe parler de la menace que représente l’AÉCG et de ce que nous pouvons faire pour nous assurer que cet accord ne soit jamais ratifié.

Des travailleurs du transport maritime venus de Montréal, de Québec, de Toronto et de Thorold se joindront à nous pour exiger que le texte de l’AÉCG soit rendu public et qu’il fasse l’objet d’un débat transparent et démocratique. Le SCFP représente les débardeurs de Montréal, Québec, Matane, Sept-Îles, Sorel, Trois-Rivières et Bécancour.

Bien que les négociations pour l’AÉCG soient en cours depuis 2009, aucun texte officiel sur l’accord n’a été rendu public et il n’y a eu aucun processus de consultation publique.

Par contre, diverses fuites laissent croire que l’AÉCG aura de vastes répercussions des deux côtés de l’Atlantique :

  • Il accorde aux compagnies le droit de poursuivre directement les gouvernements, devant des tribunaux internationaux qui n’ont aucun compte à rendre, afin d’obtenir une compensation financière pour toute nouvelle loi qui les empêcherait de réaliser des profits.

  • Il gonfle la facture des médicaments pour notre système de santé public d’au moins un milliard de dollars par année.

  • Il met en danger des milliers d’emplois canadiens en ouvrant de larges pans de l’expédition maritime aux sociétés européennes.

  • Il met en danger nos services publics et complique leur expansion ou le retour au public d’expériences de privatisation ratées.

  • Il retire aux provinces, aux municipalités, aux écoles et aux hôpitaux le droit de favoriser les entreprises locales par leurs politiques d’approvisionnement en biens et en services.

Cette manifestation est organisée par la Coalition maritime canadienne et chaîne logistique, avec le concours du Réseau pour le commerce juste (Trade Justice Network), du Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC) et de Campact Germany.

Le Syndicat international des marins nolise des autobus qui partiront de Montréal, Québec, Thorold et Toronto le 26 septembre au matin. Pour réserver une place à bord d’un de ces autobus, écrivez à Verena Garofolo d’ici le lundi 22 septembre.