Les négociateurs syndicaux sont déçus du peu de progrès réalisé hier en vue de mettre fin au lock-out des employés de première ligne, d’administration et de soutien de la Société d’aide à l’enfance (SAE) de Nipissing et Parry Sound. Néanmoins, ils ont bon espoir que les parties se rencontrent à nouveau bientôt pour négocier une convention collective qui protégera les services de protection de l’enfance du nord de l’Ontario.

« Le plus important pour ces travailleurs, c’est d’obtenir une entente qui leur permettra d’assurer la sécurité des enfants et des adolescents dans nos collectivités », explique Fran Bélanger, conseillère nationale au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le syndicat des employés de la SAE de Nipissing et Parry Sound.

L’équipe de négociation syndicale laisse la porte ouverte à une reprise des pourparlers. Elle souligne que les travailleurs sont impatients de reprendre leur travail, travail qui consiste à aider les enfants et les familles vulnérables.

« Nous avons eu de bonnes discussions hier, poursuit Mme Bélanger, mais celles-ci n’ont fait qu’effleurer les points à résoudre. Nous espérons que l’employeur acceptera d’organiser une autre séance de négociation bientôt et de mettre fin au lock-out, pour que les syndiqués SCFP puissent recommencer à fournir les importants services qui protègent les enfants de la région. »

Hier, les parties reprenaient les pourparlers pour la première fois depuis la rupture des négociations, en médiation, le 20 décembre dernier. L’employeur avait décrété le lock-out trois jours plus tard.

Le lock-out se poursuivant, les membres du SCFP maintiennent en place leur campagne « payez au suivant », en guise de remerciement pour le soutien que leur témoigne la communauté aux lignes de piquetage.

On aura droit à un bon exemple de ce soutien demain, alors que le président de la Fédération du travail de l’Ontario, Chris Buckley, se rendra sur les lignes de piquetage pour s’adresser aux travailleurs en lock-out.