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LONDON, ON – La stratégie de la Ville de London, qui consiste à embaucher des briseurs de grève pour tenter d’offrir des services normalement offerts par des travailleurs en grève, ne permettra pas de régler le conflit de travail des employés municipaux, qui entame aujourd’hui sa cinquième semaine, prévient le SCFP, section locale 101.

« Alors que le maire Brown formule des généralités pour soi-disant « reconnaître la valeur des employés de la Ville », il semble que le gérant de la Ville fasse exactement le contraire de ce que dit le maire. Embaucher des remplaçants et ouvertement encourager le recours à des briseurs de grève n’est certainement pas une marque de respect envers nos membres. La seule manière de mettre fin à ce conflit de travail consiste à discuter de bonne foi à la table de négociation. C’est en négociant les sujets litigieux que les parties parviendront à résoudre cette grève. Pour l’instant, le porte-parole de la Ville refuse de négocier de bonne foi. Il ne répond même pas au courrier que le syndicat lui fait parvenir », constate la présidente du SCFP, section locale 101, Shelley Navarroli.

« Le conseil municipal suit le plan tracé par les hauts-fonctionnaires, ce qui fait en sorte que les citoyens et les entreprises ne reçoivent pas les services auxquels ils ont droit. Peut-être le conseil devrait-il prendre la défense des citoyens en posant quelques questions simples, comme: à qui profite la stratégie ayant mené à cette grève, ou pourquoi les négociateurs de la Ville maintiennent-ils la même position en ce qui concerne le recours à des sous-traitants, alors qu’ils refusent de discuter sur le fond de cette question avec les représentants syndicaux, tout en refusant l’arbitrage proposé par le syndicat? », déplore Navarroli.

« Outre le maire, il y a 14 autres élus dans cette ville, et ils ont le devoir de remettre en question le style de relations de travail et de négociations mis de l’avant par leurs fonctionnaires. Il est temps que le reste du conseil municipal fasse preuve de leadership. Après tout, ce sont eux qui ont été élus par les gens de London, certainement pas les gérants, ni les cadres de la Ville. Tous les membres du conseil ont le devoir de trouver une solution pour mettre fin à ce conflit de travail. Ils ne rendent service à personne en campant des rôles de spectateurs désintéressés, et en laissant le scénario actuel se poursuivre.»

La section locale 101 du SCFP veut conclure un accord pour résoudre ce conflit. Mais la réalité est qu’on ne peut négocier avec soi-même. Les lacunes du négociateur en chef de la Ville en matière de communication constituent une barrière à la conclusion d’une entente.

« Il semble y avoir un agenda caché qui empêche la Ville de dénouer l’impasse dans cette grève, de poursuivre Shelley Navarroli. Comment pourrait-il y avoir un désir de dénouer l’impasse quand la Ville nous dit qu’elle ne veut pas négocier et qu’elle refuse même la voie de l’arbitrage que nous avons proposée? Comment peut-il y avoir un désir de régler quand, par-dessus tout cela, la Ville embauche des briseurs de grève? »

Pour plus d’information, veuillez contacter:

Shelley Navarroli
Présidente de la section locale 101 du SCFP
 519-432-6695

Fred Blake
Conseiller syndical du SCFP
 519-433-1754

James Chai
Service des communications du SCFP
 416-458-3983