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NORTH BAY, ONT. — Demain, 1er avril, à 10 h 30, aura lieu une conférence de presse au 120 promenade Lakeshore à North Bay pour dévoiler les résultats d’un sondage auprès du personnel de l’hôpital North Bay Regional Heath visant à recenser les incidents de violence au travail. Ce sondage sert de projet pilote pour une enquête provinciale que compte mener le Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO-SCFP) auprès de ses 30 000 membres du secteur des soins hospitaliers et de longue durée.

Selon les données du gouvernement, les employés de la santé comptent parmi les travailleurs les plus susceptibles de vivre de la violence au travail. Et le nombre d’incidents est en hausse.

Réalisé plus tôt cette semaine, le sondage demandait aux employés d’indiquer le nombre d’incidents de violence, physique ou non, qu’ils ont vécu dans la dernière année. Plusieurs questions portaient sur le nombre d’incidents signalés par les employés et la crainte de représailles si on parle de ces cas de violence au travail. Le sondage s’enquérait aussi du nombre d’incidents de harcèlement sexuel ou d’agression (physique ou non) vécus au cours de la dernière année.

« Les résultats quant à la violence vécue personnellement sont très troublants et laissent deviner l’existence d’un environnement profondément dangereux, explique le président du CSHO, Michael Hurley. Cela dit, ce qui nous a surpris et désolés le plus, c’est le nombre de cas de harcèlement et d’agression sexuelle. Enfin, le nombre d’employés de l’hôpital de North Bay qui craignent de subir des représailles s’ils signalent les problèmes de violence est très inquietant, bien qu’on s’y attendait, étant donné que l’hôpital a congédié une infirmière pour cette raison en janvier dernier. » M. Hurley prendra la parole à la conférence de presse de demain.

En janvier, l’hôpital North Bay Regional Health Centre congédiait l’infirmière Sue McIntyre après que celle-ci eut participé à une table ronde sur la violence au travail. Les propos de Mme McIntyre soulignaient le problème des représailles exercées contre les employés qui signalent les cas de violences. D’autres participantes à la table ronde avaient déploré le fait qu’il y avait maintenant moins d’employés pour s’occuper de patients de plus en plus agressifs. L’Ontario affiche la dotation en personnel la plus faible au Canada au chapitre des soins hospitaliers et de longue durée. À ce congrès, les délégués avaient recommandé une série de mesures au ministre ontarien de la Santé :

  • adopter une loi pour protéger les employés de la santé contre la violence ;
  • fournir à ces employés le même droit de refuser un travail dangereux dont disposent les autres employés du secteur public ;
  • poursuivre au criminel les patients et les proches qui s’en prennent aux employés ;
  • financer adéquatement les hôpitaux et les établissements de soins de longue durée pour ramener la dotation en personnel à la moyenne nationale.

Pour en savoir plus, contactez :

Michael Hurley
Président du CSHO
 416-884-0770

Stella Yeadon
Service des communications du SCFP
 416-559-9300