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REGINA : C’est à contrecœur que les syndicats qui représentent les travailleurs qui participent au Régime de retraite des fonctionnaires de Regina vont de l’avant et déposent des griefs concernant le refus de la Ville d’appliquer une majoration des cotisations.

Leur régime de retraite accuse un déficit depuis la crise financière de 2008. Or, les dispositions du régime et de la loi saskatchewanais obligent la Ville et les syndiqués à accroître leurs cotisations pour combler ce déficit. Les syndiqués étaient prêts à le faire, mais pas la Ville. Le conseil municipal a choisi sciemment d’enfreindre les modalités de son propre règlement sur les pensions, ainsi que la loi provinciale : il n’a pas augmenté les cotisations comme il aurait dû le faire.

« Si le régime de retraite est en difficulté, c’est maintenant parce que le conseil municipal a refusé de verser les cotisations requises en 2011, soutient Kirby Benning, président du Comité sur les retraites et les avantages sociaux. Il enfreint la loi et ce sont les employés et les retraités qui en subissent les conséquences. »

En 2011, les groupes d’employés ont demandé au surintendant d’intervenir et de forcer la ville à se conformer aux règles. Le surintendant a plutôt opté pour une solution négociée. Or, en raison des retards dans l’entrée en application d’une nouvelle entente, le surintendant envisage maintenant d’annuler le régime de retraite, geste qui aurait de graves répercussions sur les cotisants.

Dans l’espoir d’amener la Ville à respecter la loi, les délégués syndicaux se tournent maintenant vers leur convention collective. Ainsi, aujourd’hui, les sections locales 7, 21, 650, 1594, 3766 et 3967 du SCFP, le SUT et l’AIP ont tous déposé ou redéposé des griefs.

« Nous préférerions, pour résoudre cette impasse, œuvrer de concert avec la Ville à la mise en œuvre de l’entente négociée, ajoute M. Benning, mais nous sommes résolus à utiliser tous les outils à notre disposition pour la forcer à respecter notre entente. Nous allons donc utiliser l’outil qu’est notre convention collective et déposer des griefs. »

« Nous demandons à la Ville de commencer à verser les cotisations requises et à prendre les mesures nécessaires pour se conformer à la loi, précise-t-il. Enfin, nous lui demandons de commencer à œuvrer, avec les groupes d’employés, à la mise en place de l’accord dûment négocié. Ainsi, la ville économisera de l’argent tout en assurant à ses travailleurs de modestes prestations de retraite déterminées, comme elle s’y était engagée. »