En décembre, le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury, assistait à la Conférence de l’ONU sur le climat (COP21). Le SCFP, le Congrès du travail du Canada et d’autres syndicats affiliés ont participé à une assemblée organisée par la Confédération syndicale internationale.
Monsieur Fleury a demandé aux nations, dont au Canada, d’adopter, pour 2020, d’ambitieuses cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) en lien avec les recommandations des scientifiques. « On ne peut plus compter sur la bonne volonté des États : l’accord final doit comporter un processus d’examen obligatoire, dit-il. Cela dit, la lutte contre les changements climatiques ne doit pas se faire sur le dos des travailleurs, des communautés ou des pays en développement. L’accord final doit donc prévoir une transition juste et équitable vers une économie sans carbone, avec des incitatifs financiers pour les pays les plus pauvres. »
En outre, le secrétaire-trésorier national du SCFP voit, dans la lutte aux changements climatiques, l’occasion parfaite pour créer des emplois écologiques.
« Les services publics sont la source principale d’emplois écologiques, a-t-il affirmé. En développant le secteur public et les infrastructures publiques, on contribuera à atténuer les effets du réchauffement climatique. Le privé est à la source du problème. Les gouvernements et le secteur public doivent faire partie de la solution. »
Le SCFP est signataire du manifeste Un grand bond vers l’avant, qui plaide en faveur d’un accord entre la protection de l’environnement, le développement économique et la justice sociale.
Pour plus d’information, voir leapmanifesto.org/un-grand-bond-vers-lavant/