Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

La solidarité et l’engagement à l’égard de nos consœurs et confrères d’ailleurs dans le monde sont au cœur de l’action internationale du SCFP.

Des partenaires de nombreux pays ont participé à notre 26e congrès national à Québec en 2013. Le SCFP y a invité des personnalités du mouvement syndical du Royaume-Uni, des Philippines, de l’Afrique du Sud et du Honduras. Des représentants de l’Internationale des services publics ont aussi présenté des exposés et participé à des discussions avec les membres du SCFP sur les conditions des travailleurs et sur les mouvements sociaux dans le monde. Les délégués ont débattu des meilleurs moyens à prendre pour nous soutenir les uns les autres dans nos luttes respectives.

La principale préoccupation des syndicats du monde entier est l’offensive en cours contre les droits des travailleurs. C’est ce que la secrétaire générale de l’Internationale des services publics (ISP), Rosa Pavanelli, a déclaré aux délégués. Selon Mme Pavanelli, la crise financière, créée de toutes pièces par les banquiers et les spéculateurs, a été le déclencheur des attaques contre les services publics et le mouvement syndical. Elle a félicité le SCFP pour les positions prises dans plusieurs
dossiers, dont certains vont au-delà du travail effectué pour améliorer les conditions de travail des membres. Ces positions, a soutenu Mme Pavanelli, ont permis de créer des liens avec le public, ce qui aidera le SCFP à riposter aux attaques contre les services publics.

Malheureusement, même si la crise économique mondiale est terminée, l’inégalité entre les riches et les pauvres continue de s’accentuer. Les travailleurs canadiens subissent une répression croissante et doivent faire face à des attaques soutenues contre les droits des syndicats. Nos invités ont parlé de la nécessité de faire preuve de solidarité. Leur message était clair : nos droits sont menacés. Et la cause est tout aussi limpide : les politiques des gouvernements favorisent les profits des entreprises au détriment d’une rémunération équitable et du respect des travailleurs.

La répression syndicale est endémique aux Philippines, où militants et organisateurs sont emprisonnés ou tués lorsqu’ils défendent leurs droits. La privatisation et le manque de services à coût abordable empêchent les Sud-Africains d’accéder à l’eau et à l’électricité dans les localités les plus pauvres. Au Honduras, les travailleuses sont outrageusement exploitées dans des usines qui fabriquent des vêtements pour quelques-unes des entreprises multinationales les plus riches du monde. Le gouvernement du Royaume-Uni impose des mesures d’austérité, tout comme les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux du Canada.

La solidarité internationale est essentielle à l’élaboration de stratégies gagnantes pour défendre les droits des travailleurs. Afin que le SCFP continue a œuvré sur la scène internationale, les délégués ont adopté le document d’orientation stratégique, ainsi que la résolution 181, qui prévoit la tenue d’une réunion stratégique en 2014 pour évaluer le travail de solidarité internationale du SCFP et les moyens à prendre pour stabiliser et accroître le Fonds pour la justice mondiale.