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En avril 2014, le gouvernement conservateur concluait avec les provinces et les territoires un nouvel accord de six ans sur la formation de la main-d’œuvre : le Fonds canadien pour l’emploi (FCE). La grande majorité des provinces et territoires a commencé à le mettre en œuvre pendant l’été. Le SCFP a demandé à Brigid Hayes, experte-conseil en apprentissage, en alphabétisation et en main-d’œuvre, de se pencher sur les répercussions et les lacunes du FCE.

L’étude de Mme Hayes démontre en toutes lettres que le Fonds canadien pour l’emploi de Stephen Harper constitue un recul pour les travailleurs les plus vulnérables.

La responsabilité d’identifier les besoins en formation incombant dorénavant à l’employeur, plus rien ou presque n’encourage la formation de non-employés. Pire, le programme ne limite en rien la clientèle qu’on peut former, ce qui signifie que l’employeur pourrait former ses cadres ou former uniquement des travailleurs hautement spécialisés.

Le fédéral rate aussi sa chance d’apporter une aide supplémentaire aux travailleurs qui n’ont pas droit à l’assurance-emploi et ceux peu alphabétisés.

Les accords précédents permettaient de reporter les fonds non dépensés, mais le FCE pénalise les provinces qui n’atteignent pas sa série complexe de cibles de dépenses. Mme Hayes s’attend à ce que, d’ici les trois dernières années du FCE, les sommes disponibles équivaillent à 30 pour cent seulement de ce qu’on consacrait dans les accords précédents à la formation et à l’alphabétisation des travailleurs les plus vulnérables, ce qui nous ramène à la situation qui prévalait en 1996.

Pour en savoir plus, consultez les rapports complets (disponible en anglais seulement) ou les résumés suivants :