Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

WINNIPEG – Le syndicat qui représente les employés municipaux de Winnipeg demande au maire de protéger les services et le personnel de première ligne.

« La ville peut compter sur notre contingent de salariés experts, explique le président de la section locale 500 du SCFP, Mike Davidson. Après plusieurs années de gestion des postes vacants et une hausse proposée de 3,4 millions de dollars par rapport à l’an dernier, plusieurs services municipaux tournent avec un personnel réduit. »

Winnipeg est très loin derrière les autres métropoles de l’Ouest canadien, en raison d’un gel de dix ans de l’impôt foncier et d’une décennie de gestion des postes vacants. « Nous espérons que la mairie aura le courage d’améliorer les services à la population au lieu de les réduire, ajoute M. Davidson. Notre ville a beaucoup à rattraper. Le moment est venu d’investir dans notre avenir. »

En 2015, la hausse de l’impôt foncier dans les grandes villes de l’Ouest canadien est d’environ 4,86 pour cent en moyenne, soit le double des 2,3 pour cent envisagés à Winnipeg. « On étouffe les revenus de la ville depuis dix ans, résume M. Davidson. Il est maintenant temps d’investir au lieu d’ajouter de nouvelles mesures d’austérité. »

La section locale 500 aimerait que la ville fasse preuve d’ascendant en adoptant les mesures suivantes :

  • Assurer une dotation en personnel adéquate dans les services municipaux en mettant fin immédiatement au programme de gestion des postes vacants.
  • Augmenter la dotation en personnel du service 311 pour assurer aux Winnipégois un accès instantané aux services de première ligne.
  • Ramener en interne les travaux sous-traités (comme le déneigement) pour fournir à la population des services publics responsables et de qualité.
  • Cesser de réduire la taxe professionnelle. Il faut que les entreprises et les commerces participent au bien-être financier de la ville dans une plus large mesure.
  • Accroître les revenus fiscaux au même rythme que le font les autres villes de l’Ouest canadien.
  • Améliorer le processus de consultation budgétaire pour y faire participer les syndicats de la fonction publique et les associations de citoyens.
  • Maintenir, voire améliorer, le niveau des services municipaux pour que les citoyens continuent de recevoir les services sur lesquels ils comptent.

« Nous savons à quel point il est compliqué d’établir le budget d’une ville, conclut M. Davidson. C’est pourquoi nous tenons à ce que l’hôtel de ville sache que nous, les employés municipaux, sommes prêts à l’aider et à lui apporter notre expertise. »