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BURNABY – Le SCFP-C.B. soutient que le dernier stratagème politique imaginé par le gouvernement de Christy Clark dans son conflit avec la Fédération des enseignantes et enseignants de la C.-B. (BCTF) montre bien le peu d’intérêt qu’accordent les libéraux à l’éducation et met en lumière l’incapacité du gouvernement à offrir des services de garde à l’enfance à coût abordable en Colombie-Britannique.

« Le gouvernement utilise les enfants comme des pions et se moque bien des garderies, tout en montrant qu’il considère les négociations collectives avec les enseignants comme un exercice politique purement partisan, a affirmé Mark Hancock, président du SCFP-C.-B.  Au lieu d’essayer d’acheter les parents avec leurs propres impôts, Christy Clark et les libéraux devraient financer adéquatement l’éducation de la maternelle à la 12e année et collaborer avec les enseignants pour en arriver à un règlement négocié – avant la rentrée scolaire de septembre. »

M. Hancock a ajouté que les membres du SCFP sont inquiets du manque de services publics de garde à l’enfance et des problèmes de sécurité potentiels des garderies non réglementées. « Même si chaque parent accepte les 40 $ par jour offerts par le gouvernement pour les garderies, d’où les places viendront-elles? Nous voyons constamment des parents qui ne peuvent absolument pas trouver de garderie—résultat direct des 13 années de gouvernement libéral en Colombie-Britannique—mais tout d’un coup, ces places apparaîtront comme par magie en septembre? »

Le gouvernement a annoncé hier que si la grève ne se règle pas d’ici septembre, les parents pourront s’inscrire en ligne pour recevoir une subvention de 40 $ par jour scolaire pour chaque enfant de moins de 13 ans.  L’argent viendra des 12 millions de dollars par jour que le gouvernement « économisera » chaque jour où les écoles sont fermées.

« Le SCFP-C.-B. continue à appuyer les enseignants de la province dans leur lutte pour l’éducation publique, a déclaré M. Hancock.  Nous restons solidaires de la BCTF et nous invitons le gouvernement à revenir à la table et à négocier une convention équitable et raisonnable afin que les enfants puissent rentrer à l’école en septembre. » 

Les membres du secteur de l’éducation de la maternelle à la 12e année du SCFP ont ratifié une entente-cadre provinciale et les sections locales individuelles négocient des ententes locales avec leurs conseils respectifs.  Le SCFP représente 27 000 travailleuses et travailleurs de l’éducation en Colombie-Britannique.

Pour en savoir plus :

Clay Suddaby
Conseiller aux communications
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